Selon une étude de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), les assurés complémentaires sont opérés plus fréquemment que les assurés de base, sans qu’une nécessité médicale ne soit identifiable pour ce traitement supplémentaire. Plusieurs études portant sur les opérations du genou, de la colonne vertébrale, de la hanche, de la prostate et du cœur arrivent à la même conclusion. Chacune de ces opérations est – malgré l’assurance complémentaire des patientes et patients – en partie payée par l’assurance de base, raison pour laquelle ces traitements supplémentaires pèsent sur les primes de tous les assurés en Suisse. Avant toute opération planifiée, il peut donc être judicieux de demander un deuxième avis médical.
Les hôpitaux opèrent dans un but lucratif. Pourtant, beaucoup sont déficitaires. Cela est dû d’une part à une trop grande densité hospitalière, mais aussi (du point de vue de ces derniers) à des tarifs trop bas. Pour pouvoir opérer de manière rentable, les hôpitaux ont tendance à augmenter leur chiffre d’affaires en fournissant davantage de prestations.